Je... suis désolé. Pour ton copain, tu sais je...
Laisse tomber, je veux pas en parler.
Bon...merde... Dis, il s'est passé quoi précisément à cette église ?
Tout le monde s'y était réfugié. Ça nous semblait être une bonne idée, la fin du monde, tout ça. On avait commencé à s'organiser. Mais les protections n'ont pas suffit. Une nuit, les zeds ont attaqués. Une horde immense. Des hurlements de partout. Ils rentraient par la porte et ont submergé nos défenses. On a été 5 à survivre. C'était cette nuit qu'Adela avait entendu les rires.
Et le maire ? Il sait des trucs ?
Nan, il était aussi perdu que nous. Il a juste eu de la chance de survivre jusqu'à présent, c'est tout. C'est bon descend, on est arrivé, je vais garer la bagnole
Beñat : Alors, comment ça c'est passé?
Pas mal. J'ai récupéré plein de médocs. Antidouleurs, antibiotiques, désinfectant, bandages. On en a assez pour quelques semaines, voire quelques mois si on a de la chance.
Elena : J'ai fouillé des maisons qu'on avait pas visités. J'ai récupéré des conserves, pâtes, riz, et quelques conneries à grignoter. On a assez pour 10 jours, environ. On y retourne demain. D'ailleurs, j'ai repéré une maison bien barricadée dans le centre-ville. J'ai pas eu le temps d'y aller, on a eu un petit soucis de zeds. Ou pourrait aller regarder ça.
Beñat : Magnifique. De mon côté, j'ai éliminé 3 zeds qui se promenaient un peu trop près de chez nous.
Dites, je me disais que ce serait une bonne idée de se faire des arcs et autre. On a pas trop d'armes, on au moins c'est discret. Je pense pouvoir en fabriquer.
Beñat : Il doit y avoir de quoi faire dans l'étable. Je vais chercher ce qu'il nous faut, l'endroit est sécurisé. Elena, la voiture y est bien garée avec les autres ?
Elena : Ouais t'inquiètes.
Beñat : Parfait. On aura de quoi s'occuper cette nuit. Je reviens de suite.
Adela : Le repas est servi, messieurs dames. À table !
On ferait mieux de rentrer, on risque d'être encore dehors la nuit tombée.
Comme tu veux.
Au fait, tu ne m'as pas beaucoup parlé de toi. C'est à moi de poser les questions maintenant.
Du style ?
Bah genre, d'où tu viens, comment t'as atterri ici, comment ça a commencé tout ça ?
Bien. Avant tout ça, j'habitais à Bayonne. J'avais un appart, job à McDo... un petit ami... J'ai décidé d'aller rendre visite à mes grands-parents pour le week-end. Ah oui au fait, Adela c'est ma grand-mère. Une vraie basque comme on en fait plus. Je suis donc venue leur passer le bonjour, c'est à 30 minutes en voiture. J'ai passé la nuit là-bas, j'avais prévu de rentrer le lendemain soir. Le dimanche matin, genre 7h30, on a fini par entendre une alarme se déclencher. Le genre de truc qu'il y a en cas de guerre ou d'attaque terroriste. Je suis montée réveiller mes grands-parents. Adela était déjà levée. Mon grand-père était malade et il s'était levé pour aller aux toilettes. J'ai immédiatement contacté mon mec pour voir s'il allait bien. C'était horrible. J'entendais l'alarme, des cris, des sirènes de police, des coups de feu. Mon petit ami était en panique, il me hurlait de rester à l'abri où j'étais. De ne surtout pas aller en ville. Puis le téléphone est tombé. J'ai entendu des fracas, puis des grognements... La ligne s'est coupée.
Partout les gens sortaient de chez eux. Ils voulaient savoir ce qu'il se passait. Il n'y avait plus de télévision, ni Internet. Puis les hurlements ont repris. Ce coup ci, dans le rues. Les premiers zeds attaquaient. Mon grand-père a ensuite tambouriné la porte de la salle de bain. Adela lui a ouvert. Mais il était déjà transformé. J'ai eu le temps d'attraper Adela par le bras avant qu'il ne l'attrape.
C'est lors de la première nuit qu'on s'est rendus compte à quel point ils étaient dangereux. Au bout d'une semaine, on était 15, retranchés dans l'église. Il y a une semaine, on était plus que 5. Et maintenant...
Il va falloir faire attention à l'avenir. On sait pas ce qui peut nous tomber dessus.
Ouais... Y'a qu'à espérer que c'est pas des trucs trop horribles... On galère déjà assez avec toute cette merde...
Tiens d'ailleurs, cette radio que t'as à la ceinture, tu l'as eu où ? Je te vois jamais l'utiliser.
Je l'ai trouvé là où ton ami est mort. Il me l'avait laissé dans la salle où il m'avait enfermé.
Je m'en doutais. C'était bien à Aitor. Je voulais m'en assurer. Il avait cette radio depuis le début, c'était devenu son porte-bonheur. Il ne la quittait jamais. Il disait que ce matos militaire, c'était du solide. Il était toujours en train de la bricoler. "Le jour où j'aurai réparé cette beauté, l'armée viendra nous sauver" qu'il disait. Il me manque...
Je vois... Désolé... Il y a un magasin de bricolage dans le coin ? Je pourrai sûrement la réparer. Et puis, on pourrai trouver de quoi s'équiper, genre machettes, haches, tout ça.
Tu demanderas à Adela en rentrant. Elle connaît ce patelin par cœur. Il reste une heure et demi avant le coucher du Soleil. On rentre où tu as ce qu'il te faut ?
J'ai essayé, il parle pas. Je me barre, avant que les zeds ne se pointent!
cri inhumain
OH MERDE !
coup de feu
C'est bon, je l'ai eu. Un coureur. T'as raison, ça les a réveillés. Je fonce rejoindre Elena, le tir ca en attirer d'autres.
Eh, c'était toi le tir ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Montes dans la voiture, je te raconterai après !
Vas-y, démarre! Whoua, t'as rameuté la dose de zeds derrière toi ! Il s'est passé quoi !
J'ai croisé un zed. Différent. Tout blanc et glabre. Un gamin. Il avait les yeux ultra rouges ! Et c'était ni un coureur, ni un marcheur ! Celui là m'a pas attaqué. Il pleurait...
Mince... Adela avait raison, il y en a d'autres...
D'autres ? Ça va dire quoi, ça ?
Adela nous a raconté qu'elle avait entendu des bruits, une nuit. Des rires. Mais pas humains. Elle parlait de "rires psychopathes monstrueux". On savait pas quoi en penser, peut-être un mec random, mais là... Il y a d'autres types de zeds...
Putain, je me casse. C'est clairement pas un marcheur ou un coureur. L'armoire ! Allez ! Bouge putain ! Merde c'est vissé au sol la putain de ta race ! Il est où l'autre ? Attends... il a pas bougé... il s'est plaqué sur le mur. On dirait qu'il n'est pas agressif... Putain, c'est quoi ce truc ? Je fais quoi maintenant ? J'en parle à Elena ? Je vais la rejoindre ?
Il a arrêté de pleurer. Il me regarde. Oh bordel, c'est un zed ! Celui là a les yeux injectés de sang ! Merde je fais quoi là ? Y'a plus de porte et je suis dans la pièce avec lui !
Ouais, bonne idée. Allons-y... Putain, c'est pas un coureur ça ? Il y a un coureur caché derrière cette armoire. Dans l'ombre. Merci pour le conseil, j'étais parti pour foncer sur celui qui bourrine la porte. Un à la fois alors, je commence par le coureur...
Putain ! C'est bon, je l'ai eu. Il m'a regardé une fraction de seconde avant que je ne l'égorge. J'ai flippé. Pardon. Au suivant.
Et de 2. C'est facile finalement. La discrétion c'est vraiment la clef. Le plus dur en fait c'est de retirer le couteau du crâne. Bon, je... Ouah, regarde la gueule des gonds! Encore 30 secondes et la porte cédait. Vous inquiétez pas, je suis là ! J'entre, n'ayez pas peur, je ne suis pas l'un des leurs. Allez, un coup d'épaule devrait suffire.
bruit sourd
C'est bon, je suis là, pas de panique. Merde, c'est un gosse. Il est au fond de la pièce, recroquevillé. C'est sombre, la vache. Hey petit, viens, t'as plus rien à craindre... Petit ? Attend, il est... pâle... et chauve... Gamin ?
Ouais, alors pour la chimie j'y connais rien, et pas de liquide vaisselle en vue. Pas de balais non plus, j'ai juste mon couteau et mon fusil. Je vais m'approcher du bruit pour voir.
Ok c'est un zed. Il frappe contre la porte. Il me fait dos, je pense pouvoir l'éliminer facilement : un bon coup de couteau dans le crâne devrait faire l'affaire. Je sais pas ce qu'il y a de l'autre côté. Je sais pas ce que c'est comme pièc... Attends une seconde... Merde, j'entends des pleurs de l'autre côté ! Il y a une personne derrière cette porte ! Merde, je fais quoi ? Je défonce le zed ou je vais chercher Elena ? Le zed commence à s'exciter de plus en plus sur la porte...
Hey. C'est bon j'ai trouvé mon bonheur. J'ai de quoi tenir une semaine avec tout ce que j'ai pris. Il y avait encore plein de trucs utiles là dedans, on pourrait limite remplir un autre sac. Je me suis chargé autant que je pouvais.
Par contre... j'entend quelqu'un qui frappe à une porte dans l'arrière boutique... Et ça m'étonnerai que ce soit une personne. J'ai l'impression que c'est un zed qui frappe... lentement... de manière assez irrégulière. Je fais quoi ? Je vais voir ?
Alors euh... Ça marche comment la récolte ? T'as des conseils à me donner ?
Reste discret. Les coureurs semblent "dormir" le jour, genre ils sont en état larvaire. Ils bougent parfois, mais souvent ils sont allongés, assis ou appuyés contre un mur. Si tu restes hors de leur vue et sans faire de bruit, ça devrait passer. Leur passe pas à 2 mètres non plus, mais t'as compris. Les marcheurs par contre, ils dorment pas. C'est gèrable d'en combattre un, deux si t'es vraiment confiant. Mais en nombre, tu te fais submerger. Hésite pas à profiter de ta mobilité, ils vont vraiment pas vite. Et si tu peux, attaque la tête, ça tue en un coup. C'est bon, on est arrivé, descends. Je serai juste à côté, je vais voir cette maison là puis je vais remonter la rue. Rejoins-moi quand t'as fini. Bonne chance!
Merci...je... j'y vais. À tout de suite.
Merde, faut vraiment que je trouve un truc, la douleur est insupportable... Bon, allons-y.
La vache, ça a déjà été visité. Tout est par terre, les vitres sont cassées... Merde... je vais regarder à l'arrière si il y a quelque chose, je te rappelle dès que j'ai du neuf.
@murkgald: J'ai plus rien en munitions, pas de balles pour le revolver, et la flèche du harpon est resté sur le zed de tout à l'heure. Je pose tout dans la réserve. Je prend le fusil au cas où, je le garderai à l'épaule. C'est un double canon, pour la chasse j'imagine.
Mince, y'a pas de cartouche.
Elena : T'inquiètes j'en ai. Tiens, je te file la moitié.
Quatre ? Merci, ça devrait suffire.
Évite de l'utiliser, ça attire les zeds.
Ouais, j'ai vu ça tout à l'heure. On prend la voiture j'imagine ?
Yep. Je conduis ce coup-çi.
Ok. Dis, vu que t'as 3 semaines d'expérience de plus que moi... Comment ça marche ? Je veux dire genre survie et tout.
Par où je commence... Bon déjà, tu l'as compris, les zeds détestent la lumière. Par contre à la nuit tombée, tu te casses. Tu tiens que quelques secondes si t'es pas à l'abri. Ces machin sont instopables la nuit. Les coureurs deviennent aussi résistant que les marcheurs, et les marcheurs sont quasi-imbutables. J'ai déjà planté un couteau dans le crâne d'un marcheur lorsque l'on s'est fait attaqué une nuit. Bah le couteau est resté bien figé dedans. Mais j'ai dû sortir le fusil pour terminer ce zed, parce que lui était toujours debout. En général ça suffit un coup à la cervelle, c'est le meilleur moyen de les avoir. Mais là... enfin t'as compris, ne sors pas la nuit. D'autres questions ?
Dîtes... Vous n'aurez rien pour la douleur ? J'ai plus rien, j'ai tout fini ce matin...
Beñat : Justement non. On n'a plus rien en stock, c'est pour ça qu'on est en train de voir pour le ravitaillement. Il faut qu'une ou plusieurs personnes aille fouiller les lieux. Et on a l'embarras du choix. Le problème, c'est les zeds : ils détestent la lumière du jour. Du coup la journée, ils ont tendance à rester à l'ombre, le plus souvent dans les bâtiments. Sauf que c'est justement la journée qu'on peut sortir pour récolter ce qu'il faut.
Elena : Récolter... enfin, passons. La priorité c'est la nourriture. On a assez d'eau dans le puit qui est dans le jardin, mais niveau nourriture on a juste plus rien. Les médicaments sont vitaux aussi, et manifestement tu en as besoin. Il faut qu'on se décide qui part ...récolter... avant qu'il ne fasse nuit.
Vous avez... une pharmacie dans le coin ?
Adela : Il y en a 3 dans le centre-ville. L'une d'entre elle a déjà été pillée, on a vérifié. Je suis sûre qu'il y aura ce dont tu as besoin.
Je me porte volontaire...
Beñat : Quoi ?
Pour la pharmacie... je vais avoir trop mal sinon...
Elena : Très bien. Je sors moi aussi. Je pense que le mieux serait de fouiller des maisons si on veut de la nourriture. Moins de chance de tomber sur des zeds, et si c'est le cas, ils seront moins nombreux. Eh, tu veux que je t'accompagne jusqu'à la pharmacie ou on part chacun de notre côté ? Avant de partir, laisse ce dont t'as pas besoin dans la réserve, et prend le fusil si tu veux.
C'est une ancienne maison, typique de la région : mur blanc, volets rouges et tout. Isolée du centre-ville. Elle est plutôt bien sécurisée : les volets sont bien barricadés, la porte semble blindée, le genre de truc qu'on met pour éviter de se faire sauter les gonds lors d'un cambriolage. D'ailleurs, les fenêtres ont des barreaux au premier étage. La pièce du bas, c'est une sorte de mixte entre une entrée, un salon et une cuisine. C'est assez sombre. La cuisine est bien équipée au complet, la bonne nouvelle c'est que ça marche au gaz. À l'étage, c'est les chambres ainsi qu'une sorte de garde manger. Ils y ont mis plusieurs couteaux et un fusil de chasse. Pas de nourriture, ni médicaments...Merde... Il me faut des antidouleurs... Ça commence à me lancer... Mais pour l'instant c'est supportable...
Beñat : Mais il nous faut de la nourriture ! On n'a plus qu'une vulgaire boîte de pâtes !
Elena : C'est non Beñat, j'y retournerai pas dans ce supermarché. C'est rempli de zeds là dedans. Y'a au moins une demi-douzaine de marcheurs, et au moindre bruit j'ai une tonne de coureurs sur le train. Et je suis sûr que c'est pareil au Leclerc. Ils aiment être à l'ombre, tu te souviens ?
Adela : Mais il nous faut quelque chose. Demain, on n'aura plus rien.
Elena : Eh, le nouveau ! Tu te sens bien ?
Mes blessures...Ça me relance...
Bon, voilà, c'est le reste du groupe
Deux personnes ?
On était encore 6 la semaine dernière. Mais on continue de perdre du monde. Aitor il y a 5 jours, Christine et Bixente hier soir.
C'était elle la femme qui hurlait la nuit dernière ?
Précisément. Elle avait retrouvé Bixente la tête à moitié dévorée, mais encore vivant. Elle ne l'a pas supporté. Elle est partie dans une crise de folie. Elle s'est mise à courir au beau milieu de la ville en pleine nuit. Mais tu ne tiens pas très longtemps en pleine nuit. Elle a fini par se faire choper par un zed. Et elle a hurlé de plus belle.
Bon, assez parlé d'eux. Je te présente donc Adela...
Adela : [b] Adio. Ravie de voir que des gens s'en sortent tout seul.
Hum... Adio ?
Si tu ne connais même pas les rudiments de la langue, tu ne vas trop lui plaire. Et voici Beñat...
Beñat : [b] Pour vous, jeune fille, c'est Monsieur Inch...
Elena Je vous ai déjà dis, Môsieur le Maire, que je n'en avais plus rien à faire de tout cela. Votre prénom fera l'affaire. Estimez-vous heureux que je dédaigne vous vouvoyer.
Quand au nouveau ici présent, il ne se souvient plus de son nom. Amnésie temporaire. Blessure au crâne. Apparemment ça va lui revenir.
Hum, du coup tant qu'on y est... On est où exactement ?
Beñat : Une petite ville du Pays-Basque. 80km2 pour 6000 habitants. On s'en sort bien, j'imagine même pas les dégâts qu'il doit y avoir en ville.
Elena : BIEN, messieurs dames ! Il nous reste environ 3h avant le couché du Soleil, que fait-on ?
@JeuneInconnue: Au fait, euh... c'est quoi ton nom ?
Elena. Elena Etxepare. Et toi ?
Euh... merde, attends... chier... l'amnésie, tout ça... Les souvenirs reviennent peu à peu... Merde, je l'ai au bout de la langue, mais ça veut pas revenir... bon, j'imagine que ça viendra plus tard. Hum... je voulais te dire... le mec qui s'était suicidé, qui m'a sauvé... il a dit qu'il était désolé. Via un enregistrement, il a dit qu'il était désolé, et c'était adressé à Elena. Tu sais ce que...
Mince... Ça doit être Aitor... Ça va faire 5 jours qu'il a disparu. Il était parti à l'autre bout de la ville, il avait vu de la fumée émaner d'une maison. Il s'était dit qu'il y avait sûrement quelqu'un qui avait besoin d'aide. Il avait décidé d'y aller, seul. C'est lui qui faisait les sorties d'habitude, il savait être discret. Il nous avait dit de ne pas le chercher si jamais il ne revenait pas. Il détestait nous voir nous mettre en danger. La nuit était tombée, il n'était toujours pas revenu. On entendait une horde se déchaîner là où il était sencé être. On ne savait pas s'il s'en était sorti... Maintenant, j'ai ma réponse. J'imagine qu'il est mort en te sauvant, nan ? C'était son genre... Bref, on est bientôt arrivé. Descends, je te présente aux autres.
@JeuneInconnue Bon, par où commencer... Je me suis réveillé hier dans une salle de bain, attaché. Manifestement, tout était fait pour que je puisse m'en sortir si j'étais...sain d'esprit, disons. Quand je suis sorti de la salle, il y avait un mec qui s'était donné la mort, mais qui a fini par se réveiller et m'attaquer. Je l'ai tué. Bordel, c'est quoi ces choses ?
On les appelle "Zed". Tu vois, genre c'est plus court. Tiens, tournes à gauche après ce carrefour. Sérieux, d'où tu débarques pour pas les connaître ? Ça va faire 3 semaines, mec.
3 semaines ? Attends, mais... j'étais encore chez moi devant la télé avant-hier... ou... il y a 3 jours ?
Mec, ça fait 3 semaines que tout est parti en vrille.
Merde... Merde merde merde. Bordel, je me souviens de rien... Tu crois que...
Si tu me sors que tu viens de sortir du coma et que t'étais à l'hôpital, je te préviens je te jartre de suite de la voiture !
Non non, je veux dire... j'ai une blessure à la tête, du genre assez vénère. Je me demande si ça m'a pas provoqué une sorte... d'amnésie ?
Il s'est passé quoi après ? Après que tu aies tué le Zed
Hum... j'ai... j'ai mangé un coup et j'ai changé mes bandages. Je suis parti ce midi pour tenter de trouver du monde. Et je t'ai trouvé. Tu sais tout.
Et tes autres blessures ? Ton bras et ton doigt ?
Je... disons... comme ma tête, je me suis réveillé avec. C'est le mec qui s'est transformé qui m'a soigné. Je sais pas d'où ça vient.
Je vois... Tournes à droite, on est bientôt arrivé. Je vais te présenter aux autres, et on t'en dira plus sur les zeds
@murkgald: Va pour l'arbalète. J'ouvre la fenêtre. Allez... Bingo ! En plein dans le dos. Elle se relève !
Démarre !
Quoi ?
bruits de portière
Fonce ! C'est rempli de coureurs là dedans ! ALLEZ !
Oh merde, ils sont des dizaines ! Partons de là !
Imbécile, qu'est-ce qui t'as pris de tirer ? Je m'en sortais très bien ! Tu les as tous réveillé !
Je...je m'excuse ! Je pensais bien faire ! Je te voyais acculée contre ces mecs, je voulais t'aider ?
Ouais, bah t'aurais pu y aller plus discrètement ! J'ai failli y passer à cause de toi ! Bon, t'es qui ? T'es tout seul ? D'où tu sors avec ton arbalète ?
@murkgald: Ok, allons-y.
Bingo, elle vient d'ouvrir la porte. Elle semble avoir chopé un fusil au passage. Elle tire sur les colocs. MERDE elle vient de se faire choper ! L'un de ces connards vient de lui tomber dessus ! Il faut que je l'aide !
@murkgald: Je me tire. Ils sont juste derrière moi. Je... je crois que la femme est encore à l'intérieur, elle a couru tout au fond du supermarché. Je peux pas rentrer DANS le bâtiment avec la caisse : non seulement je vais la bousiller en essayant de passer en force, mais je vais forcément rentrer dans ces gars qui me poursuivent.
C'est bon je suis au volant. Ces connards sont à 20 mètres, ils vont pas vite. Je fais quoi ? Je me casse ou j'attend l'autre ?
@murkgald: Bien, j'imagine qu'on oublie le délire de "règle numéro 1".
Ok, je rentre. Elle continue de se battre. MERDE, elle vient de lui trancher la tête ! C'est dégueulasse! Pas d'arme aux alentours, je vais faire avec ce que j'ai. Bon allez, c'est parti.
LÂCHEZ-LA BANDE D'ENFOIRÉS ! À TERRE ! BOUGE PAS PUTA... merde... celui là a les boyaux à l'air... je...bon, pas de panique ! RECULE BORDEL, C'EST LA DERNIÈRE FOIS QUE JE TE PRÉVIENS !
coup de feu
Putain mais il est immortel ou quoi ? C'était en plein cœur pourtant ! Il... c'est bon il s'est effondré. Merde, il y en a d'autres sur moi ! Ils sont 5 !
Je fais quoi maintenant ? JE FAIS QUOI ?
@murkgald: Ok, je la joue prudent. Je m'approche un peu.
...
Ok je suis à la voiture. Le moteur tourne et les clefs sont sur le contact. Je vois un peu mieux ce qu'il se passe : il y a des gens qui se bastonnent à l'intérieur. J'en compte peut-être 10. Ils sont tous contre une femme. Ils...tentent de la choper ?
LA VACHE ! Je viens de voir un bras voler. La femme se défend à coups de machette. Si tu veux mon avis, il n'y a que cette femme qui est "humainement saine", le reste sont des...colocs... je pense que je vais garder ce terme, c'est facile à retenir.
Bon je fais quoi ? Tu me dis de pas jouer les héros, mais je vais pas la laisser se faire buter !
@murkgald: Hey ! Je suis à mi-chemin là. Aucun signe de vie jusqu'à présent. J'ai traversé quelques lotissements, et là je suis en plein milieu d'un rond point. Il y a un supermarché à ma droite. Non seulement je vois une voiture garée juste devant l'entrée qui tourne encore, mais j'entends également des bruits à l'intérieur. Un sacré vacarme. Je fais quoi ?
@murkgald: C'est bon, j'ai fini. Les clefs de l'armoire semblent être celles qui m'ont permi de sortir de la salle de bain. Elles ne servent pas à grand chose du coup. J'ai trouvé un revolver dans la chasse d'eau. Un 6 coups. Avec seulement une balle dedans. Je pense savoir pourquoi il me l'avait mis ici, du coup.
Je commence à détester le goût de ces pilules, mais ça me déprime de savoir que je n'en ai plus.
Toujours aucune visite, donc je pars maintenant. Le coloc pue beaucoup trop maintenant pour que je reste.
Comme je te l'ai dit, il y a environ 5 kilomètres jusqu'à l'église, je pense que ce sera un bon endroit où se rendre. Je te rappelle dès que je suis arrivé. Ou s'il m'arrive quelque chose.
@murkgald: Ok, je suis rassuré. J'ai juste à pas mourir et je ne me transforme pas. Je suis sauvé.
Bon écoute, je vais regarder pour ce flingue et les clefs, mais je vais surtout finir mes antidouleurs. Ça commence à faire un mal de chien. Je garde mon arbalète sur moi au cas où j'ai de la visite. Je te recontacte avant de partir pour le centre-ville.
@murkgald: Ok ok... alors... pour commencer, je sais pas ce que tu as entendu, mais moi ça n'a rien donné, aucun son n'est sorti. Don c'est pour cette histoire de clef et de flingue, va falloir m'expliquer où ils sont.
Pour le coloc... je...vu l'état dans lequel il est, je bosse qu'il est bel et bien mort. Je veux dire, je lui ai fait un beau trou dans le crâne, ça devrait suffire.
Deux personnes ? Je ne suis donc pas le seul ici. Enfin, encore en vie je parle. Du coup je fais quoi ? J'attend qu'elle vienne ou je sors ?
Pour la carte SIM, impossible de la sortir de la radio, tout le sang l'a collé à l'intérieur de la radio.
Et.. infecté ? Je suis infecté ? C'est quoi cette histoire ? Putain, me dis pas que je vais m'en transformer comme mon coloc, sérieux...
Bon, je fais quoi du coup ?
@murkgald: C'est fait... Merde, il était vivant au final... Mais merde, regarde l'état de sa gorge ! Et le sang partout ! Merde merde merde...
Oh ma main. Il m'a complètement arraché mon petit doigt. Putain l'enculé, il l'a encore dans la bouche ! La vache... heureusement que je suis bourré d'antidouleurs, je pense que je douillerai salement sinon.
Bon, il avait tout de même un truc sur lui, dans sa poche. Une sorte de carte SIM. Tiens, je me demande si... bingo, elle rentre dans la radio...
Alors ? Il ne se passe rien ?
*Salut. Qui que tu sois. Si tu entends ça, c'est probablement que j'en fini avec toute cette merde. Il était temps. Bon, écoute : il y a un mec dans la salle de bain. Ce con est infecté. Mais bon, tu connais la routine, on sait jamais. Je me suis fait mordre en sauvant cette abruti... Mais je préfère pas prendre le risque de voir si je reste humain... Je l'ai soigné et enfermé là-dedans. Si tu entends un truc frapper sur la porte et grogner, tu n'ouvres pas, fais pas le con. Enfin, si tu entends ça, c'est que t'as eu l'intelligence de ne pas ouvrir. Vois pour le sortir de là si jamais il est trop con pour s'en sortir tout seul, il y a un double de la clé en bas de l'armoire. J'ai laissé un flingue dans les chiottes, t'en auras plus besoin que moi.
Je te souhaite bonne chance dans tout ce merdier. Et si jamais tu croises Elena, dis lui que je suis désolé. Bonne chance l'ami*
...
Bon, ça va faire 2 minutes que j'ai mis ce truc, il se passe rien de mon côté. Sûrement que tout ce sang l'a fait griller...
En attendant, je vais m'occuper de mon doigt. Je vais soigner avec ce qu'il me reste.